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ABSENCE
Endormie sur la grève
Elle voyageait
Dans un monde d’absence
Où rien ne venait engloutir
Les rêves incandescents
De sa jeunesse évanouie .
Elle était l’évanescence
De ce qui ne peut mourir
Elle voyageait
Endormie sur la grève
Où les vagues effleuraient
Le bout de ses pieds nus
D’un baiser chaste et salé
Dans des soupirs menus
Languissants pour s’éloigner
Ensuite au soleil
couchant dans l’envol
des mouettes pareilles
Aux danseuses espagnoles
Déployant l’éventail
De leurs jupons de soie
Dans un flamenco
Fougueux et langoureux
Tandis que dans un soupir
La brise en écho
Apporte à l’amoureux
Le frémissant sourire
Des jupons de soie
Dans le soir de l’allée .
Qui d’un coup d’ailes
S 'envolaient !
Jeanne
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Une seule phrase,tissée de musiques,fait elle un poème? Quel nombre est nécessaire pour qu'apparaisse en lui la part sauvée du naufrage ? Il accomplit le jour de la vie, fait la fête à peu de frais,lui fait fête , fait ce qu'il dit. Il met en oeuvre les secrets qui dormaient depuis toujours.Même s'il se répète , c'est le même .Le poème de la journée . Cela suffit .
Jean Mambrino (N'ÊTRE POUR NAÎTRE)
2 commentaires
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