• FAISONS CE RÊVE

    AU TROT DES CHEVAUX

    DANS LE SENTIER

    DE LA FORÊT

    ENNEIGEE.....

    CHUT PAS UN BRUIT.....

     

     


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  • SOMPTUOSITE ...TRANSPARENCE...

    TOUT CE QUE J'AIME...

    http://www.vide.fr/vide/artysci/A-H-1269-9-1-FR-DE/Willem-Haenraets.html


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  • Poème d'ANTOINETTE DESHOULIERES(1688)

     

    "ENTRE DEUX DRAPS

    ..."

    Entre deux draps de toile belle et bonne

    Que trés souvent on rechange,on savonne,

    La jeune Iris au coeur sincère et haut,

    Aux yeux brillants,àl'esprit sans défaut,

    Jusqu'à midi volontiers se mitonne  .

     

    Je ne débats de goûts contre personne :

    Mais franchement sa paresse m'étonne ;

    C'est demeurer seule plus qu'il ne faut

    Entre deux draps .

     

    Quand à rêver ainsi l'on s'abandonne,

    Le traître amour rarement le pardonne ;

    A soupirer on s'exerce bientôt ;

    Et la vertu soutient un grans assaut ,

    Quand une fille avec son coeur raisonne

    Entre deux draps .

     

    * * * * * * * * * * * * * * *


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  • Les grands automnes descendent de la montagne
    en silence
    Jusqu'aux abeilles qui abandonnent nos dernières roses
    Où la rosée du matin
    A déjà le parfum de la neige.

    extrait de "L'oiseau cœur"

    QUI EST IL ?

    Jean Mambrino
    © Enitharmon Press

    Traducteur de poètes (Hopkins, Kathleen Raine), ami de Jules Supervielle et de René Char, familier épistolaire de Georges Simenon, Jean Mambrino a publié près d'une vingtaine de recueils de poésie où "les âmes se frôlent à coups d'aile" pour reprendre les termes de la poétesse russe Tsevetaïeva.

    Critique littéraire et dramatique à la revue Les Etudes, après avoir collaboré au Times Literary Supplement et à la BBC, il a publié Le veilleur rougeen 1965, La ligne de feu (éditions José Corti), et autres titres paradoxaux dédiés à ce qui est "ouvert" en nous et ce qui ouvre à bien au-delà de nous, de l'Aube dans les paupières à l'Abîme blanc (éditions Arfuyen, prix Nathan Katz, 2005) ou Comme un souffle de rosée bruissant(éditions Artfuyen)

    "Pour sentir ce qu'avouent les roses en se fânant" : avec ses vers extraordinaires : "Qu'est devenu le parfum de la rose (...) Il est passé dans les poumons de celle qui le portera".

    http://www.canalacademie.com/L-oeuvre-poetique-de-Jean-Mambrino.html


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  • Un bien beau texte ,chanté par Colette Renard..

    Y avait une fois une rose

    Une rose et un marin

    Le marin était à Formose

    La rose était à Dublin

    .Jamais au monde ils n'se virent

    Ils étaient beaucoup trop loin

    Lui n'quittait pas son navire

    Elle quittait pas son jardin

    .Au-dessus de la rose sage

    Les oiseaux partaient tout le temps

    Et puis aussi des nuages

    Des soleils et des printemps

    .Au-dessus du marin volage

    Des rêves étaient tout pareil

    Aux oiseaux et aux nuages

    Au printemps et au soleil.

    Le marin périt en septembre

    Et la rose le même jour

    Vint se flétrir dans la chambre

    D'une fille en mal d'amour

    Jamais personne ne suppose

    Qu'il y ait le moindre lien

    Entre le marin de Formose

    Et la rose de Dublin

    Et seul un doigt sur la bouche

    Un ange beau comme un éclair

    Jette quand le soleil se couche

    Des pétales sur la mer.

     

     

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