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Par jeanneperrotin le 6 Décembre 2007 à 14:30
FAISONS CE RÊVE
AU TROT DES CHEVAUX
DANS LE SENTIER
DE LA FORÊT
ENNEIGEE.....
CHUT PAS UN BRUIT.....
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Par jeanneperrotin le 15 Novembre 2007 à 11:12
SOMPTUOSITE ...TRANSPARENCE...
TOUT CE QUE J'AIME...
http://www.vide.fr/vide/artysci/A-H-1269-9-1-FR-DE/Willem-Haenraets.html
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Par jeanneperrotin le 14 Novembre 2007 à 15:48
Poème d'ANTOINETTE DESHOULIERES(1688)
"ENTRE DEUX DRAPS
..."
Entre deux draps de toile belle et bonne
Que trés souvent on rechange,on savonne,
La jeune Iris au coeur sincère et haut,
Aux yeux brillants,àl'esprit sans défaut,
Jusqu'à midi volontiers se mitonne .
Je ne débats de goûts contre personne :
Mais franchement sa paresse m'étonne ;
C'est demeurer seule plus qu'il ne faut
Entre deux draps .
Quand à rêver ainsi l'on s'abandonne,
Le traître amour rarement le pardonne ;
A soupirer on s'exerce bientôt ;
Et la vertu soutient un grans assaut ,
Quand une fille avec son coeur raisonne
Entre deux draps .
* * * * * * * * * * * * * * *
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Par jeanneperrotin le 7 Novembre 2007 à 11:59
Les grands automnes descendent de la montagne
en silence
Jusqu'aux abeilles qui abandonnent nos dernières roses
Où la rosée du matin
A déjà le parfum de la neige.extrait de "L'oiseau cœur"
QUI EST IL ?
Jean Mambrino© Enitharmon PressTraducteur de poètes (Hopkins, Kathleen Raine), ami de Jules Supervielle et de René Char, familier épistolaire de Georges Simenon, Jean Mambrino a publié près d'une vingtaine de recueils de poésie où "les âmes se frôlent à coups d'aile" pour reprendre les termes de la poétesse russe Tsevetaïeva.
Critique littéraire et dramatique à la revue Les Etudes, après avoir collaboré au Times Literary Supplement et à la BBC, il a publié Le veilleur rougeen 1965, La ligne de feu (éditions José Corti), et autres titres paradoxaux dédiés à ce qui est "ouvert" en nous et ce qui ouvre à bien au-delà de nous, de l'Aube dans les paupières à l'Abîme blanc (éditions Arfuyen, prix Nathan Katz, 2005) ou Comme un souffle de rosée bruissant(éditions Artfuyen)
"Pour sentir ce qu'avouent les roses en se fânant" : avec ses vers extraordinaires : "Qu'est devenu le parfum de la rose (...) Il est passé dans les poumons de celle qui le portera".
http://www.canalacademie.com/L-oeuvre-poetique-de-Jean-Mambrino.html
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Par jeanneperrotin le 2 Novembre 2007 à 15:01
Un bien beau texte ,chanté par Colette Renard..
Y avait une fois une rose
Une rose et un marin
Le marin était à Formose
La rose était à Dublin
.Jamais au monde ils n'se virent
Ils étaient beaucoup trop loin
Lui n'quittait pas son navire
Elle quittait pas son jardin
.Au-dessus de la rose sage
Les oiseaux partaient tout le temps
Et puis aussi des nuages
Des soleils et des printemps
.Au-dessus du marin volage
Des rêves étaient tout pareil
Aux oiseaux et aux nuages
Au printemps et au soleil.
Le marin périt en septembre
Et la rose le même jour
Vint se flétrir dans la chambre
D'une fille en mal d'amour
Jamais personne ne suppose
Qu'il y ait le moindre lien
Entre le marin de Formose
Et la rose de Dublin
Et seul un doigt sur la bouche
Un ange beau comme un éclair
Jette quand le soleil se couche
Des pétales sur la mer.
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