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Par jeanneperrotin le 3 Octobre 2006 à 12:04
En automne
Quand de la divine enfant de Norvège,
Tout tremblant d'amour, j'osai m'approcher,
Il tombait alors des flocons de neige.
Comme un martinet revole au clocher,
Quand je la revis, plein d'ardeurs plus fortes,
Il tombait alors des fleurs de pêcher.
Ah ! je te maudis, exil qui l'emportes
Et me veux du coeur l'espoir arracher !
Il ne tombe plus que des feuilles mortes.François Coppé
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Par jeanneperrotin le 21 Septembre 2006 à 12:23
IL CHARME PAR SES COULEURS LUMINEUSES et vous?
Un vrai POEME..............
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Par jeanneperrotin le 16 Septembre 2006 à 12:00
La petite marchande de fleurs
Elle nous proposa ses fleurs d'une voix douce,
Et souriant avec ce sourire qui tousse.
Et c'était monstrueux, cette enfant de sept ans
Qui mourait de l'hiver en offrant le printemps.
Ses pauvres petits doigts étaient pleins d'engelures.
Moi je sentais le fin parfum de tes fourrures,
Je voyais ton cou rose et blanc sous la fanchon,
Et je touchais ta main chaude dans ton manchon.
Nous fîmes notre offrande, amie, et nous passâmes ;
Mais la gaîté s'était envolée, et nos âmes
Gardèrent jusqu'au soir un souvenir amer.
Mignonne, nous ferons l'aumône cet hiverFrançois Coppée
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Par jeanneperrotin le 11 Septembre 2006 à 15:25
Le verbe aimer est difficile à conjuguer :
son présent n'est qu'indicatif,
et son futur est toujours conditionnel.
Jean Cocteau
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Par jeanneperrotin le 1 Septembre 2006 à 18:04
La montagne portait sa robe d'or bruni,
Or fragile tombant, feuille à feuille, des branches,
Dans le chemin, parmi la foule du dimanche,
Sur les sentiers ombreux et le gazon terni.
Reposés de leur course à travers l'infini,
Et doux, comme l'émoi d'une âme qui s'épanche,
Les rayons du soleil d'octobre, en nappes blanches
Sur le sol déjà froid, versaientt un feu béni.
Ce ne fut que le soir, en soufflant ma veilleuse,
Que me vint nettement l'inage glorieuse
Dans ses mille détails ternes et rutilants.
J'avais distraitement vu les choses agrestes,
Trop attentif à suivre ou deviner les gestes
D'une fille aux yeux noirs qui ramassait des glands.Alphonse Beauregard
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